« Je n’en peux plus de mon travail, j’en ai marre, je n’aime pas mon boulot mais je suis obligé, j’ai pris ce job par nécessité, c’est alimentaire, je suis contraint de faire plusieurs boulots pour survivre », pression quotidienne, usure prématurée, fatigue chronique et dans le pire des cas : burnout, dépression, absentéisme et arrêt de travail… Telle est la réalité que certains peuvent vivre aujourd’hui… Mais comment cela se fait-il que certains se sentent obligés d’avoir ce que l’on appelle un boulot « alimentaire » alors que d’autres arrivent à aimer ce qu’ils font, voire même prennent du plaisir et, dans le meilleur des cas, gagnent leur vie avec leur passion ?

Quels sont les pièges à éviter ? Comment font-ils ? Serait-il possible de vivre sans pression ni obligation ? Et si ce n’était qu’une posture intérieure, une décision personnelle, un choix volontaire ? Essayons de comprendre tout cela.

Le boulot « alimentaire » ?

Depuis la nuit des temps, les Hommes vivent et cohabitent ensemble et, pour cela, ils ont créé ce que l’on appelle une société. Pour maintenir un système équilibré et qui fonctionne pour tous, des règles de fonctionnement et des lois ont été ainsi mises en place. L’Homme évoluant constamment, la société change et s’adapte perpétuellement pour toujours maintenir un certain équilibre individuel et collectif. Avec cette dynamique, l’esprit humain bouge et change aussi. Mais nous pouvons constater que le changement fait peur et demande un certain temps d’adaptation pour se mettre en place définitivement. Et aujourd’hui, face à certaines règles, certains vont s’interdire de les remettre en cause à cause, par exemple, de leur éducation, des idées reçues, du conditionnement culturel, de leur expérience de vie personnelle, de leurs blessures ou encore de leurs croyances. Ils auront même l’impression que ces règles sont figées et immuables. Et c’est comme ça qu’est apparu le boulot « alimentaire » : devoir aller travailler pour gagner de l’argent par nécessité et par obligation, sans réfléchir ni se poser de questions. C’est effectivement alimentaire.

La construction psychologique associée est un vrai cercle vicieux destructif car elle est basée sur l’émotion de peur : peur de manquer, peur de mourir, peur de l’échec, peur de ne pas être à la hauteur, peur de ne pas réaliser ses rêves, peur peur peur … C’est toujours le pire qui peut arriver

Même si la peur pourrait être motivante pour certains, cette facette de la peur oriente l’esprit sur les erreurs, les risques et les dangers possibles en omettant complètement le vrai but recherché, à savoir, souvent : « Vivre et s’épanouir ». Par peur, l’esprit et le cerveau vont se scléroser et se figer sur ce qu’il n’est pas possible de faire. La mise en action et la création de la réalité seront en adéquation directe avec ces fondements-là. Les résultats obtenus sur le moyen et le long terme seront, la plupart du temps : apparition progressive de frustration, de colère et de regrets, diminution continuelle de l’estime de soi et de la motivation, disparition de la confiance en soi et de la productivité, augmentation du stress quotidien, démolition de l’image de soi par la critique intérieure, … Le sujet aura construit son propre cercle d’autodestruction. Il n’y a donc aucun plaisir et aucun bien-être à maintenir ce type de travail alimentaire.

Le boulot « passion » ?

L’état naturel d’un Homme est le bien-être et la joie. La particularité de cet état est que le corps et l’esprit recherchent perpétuellement à maintenir ou à revenir, par tous les moyens, à ce dernier. La difficulté principale est que la société ne permet pas et n’encourage pas forcément d’intégrer du bien-être dans tous les domaines de sa vie. Bon, heureusement, comme les choses changent et évoluent constamment, les nouvelles générations d’aujourd’hui veulent impérativement garder et développer leur bien-être, mais dans tous les domaines de leur vie et y compris au travail. En plus, comme l’on passe 80% de notre temps là-bas, autant choisir que ce soit agréable. En effet, faire quelque chose de positif pour soi tous les jours permet de créer un cercle vertueux, en mettant en place une construction psycho-émotionnelle extrêmement positive et épanouissante pour soi et pour les autres. L’émotion de base sera donc la joie, la joie et encore la joie pour maintenir un but profond : « Vivre et s’épanouir ».

Grâce à ces émotions et ces pensées positives, la neuroscience a montré que le cerveau humain décuplait ces capacités, ce qui permettra d’obtenir des résultats sur le court, le moyen et le long terme extrêmement positifs : augmentation de l’estime de soi, accroissement de la confiance en soi et de la productivité, gestion du stress quotidien, amélioration de l’image de soi par la disparition de la critique intérieure, progression positive, … Le sujet aura construit son propre cercle d’auto-motivation. Le fait de pouvoir gagner sa vie grâce à une passion donne la sensation de ne jamais travailler car c’est principalement le plaisir et le bien-être qui prédominent dans le quotidien. Le travail en tant que labeur n’existe plus.

Où en êtes-vous dans votre vie ?

Pour savoir où vous en êtes aujourd’hui dans votre vie, répondez aux questions suivantes, en étant le plus honnête possible :

Boulot « alimentaire » :

Etes-vous usé de vos journées ? Etes-vous à fleur de peau ? Pensez-vous avoir le choix dans votre vie ? Etes-vous heureux dans votre travail ? Qu’aimez-vous faire dans la vie ? Avez-vous un but dans la vie ? Et si c’était possible pour vous de changer quelque chose, que feriez-vous ? Quels sont vos rêves ? Comment pouvez-vous les réaliser ?

Boulot « passion » :

Est-ce que votre métier vous recharge ? Avez-vous la sensation que le temps passe trop vite ? Avez-vous vraiment la sensation de travailler ? Arrivez-vous à cloisonner votre vie personnelle et professionnelle ? Prenez-vous du temps pour vous ?

Comment créer des changements ?

Si votre situation actuelle ne vous convient pas, il n’est jamais trop tard pour pouvoir changer quelque chose. Il suffit de le vouloir et de le décider ! Cela ne dépend que de vous !

Voici quelques questions pour créer des changements :

Si vous souhaitez aller plus loin, je vous conseille grandement d’aller voir un professionnel des médecines alternatives (hypnose, pnl, sophrologie, méditation, …) afin de faire un travail sur vous-même.