« Je n’y comprends rien, je ne sais pas quoi dire avec les autres, je n’intéresse personne », mal à l’aise, relations superficielles et fragiles, peur de la solitude… En observant votre entourage, vous avez sûrement constaté que pour certains, aller vers les autres est tellement naturel alors que pour d’autres, cela se transforme en parcours du combattant, voire impossible… Cela en devient même injuste ! Posons-nous donc les questions suivantes aujourd’hui : comment être à l’aise avec la communication ? Comment arrêter de se battre contre soi-même pour aller vers les autres ? Comment arrêter de se ridiculiser en public avec tout ce stress et ces angoisses ? Comment être compris et comprendre les autres ?

La clef principale d’une bonne communication est la connaissance de soi. Comment voulez-vous réussir à vous ouvrir aux autres si vous n’êtes pas ouvert à vous-même ? Comment voulez-vous faire connaissance avec les autres si vous ne vous connaissez pas vous-même ? En effet, très souvent, c’est la peur qui prend d’abord le dessus lorsque nous voulons aller vers les autres et nous aventurer dans des situations inconnues. D’un côté, heureusement que la peur est là car elle nous permet de rester prudent. Mais de l’autre, quelquefois, elle est limitante… Alors que faire ?

Les 10 astuces :

1- Votre intuition : votre instinct est un outil essentiel pour mieux se comprendre soi-même et les autres. Bien aiguisé, c’est un outil qui ne se trompe jamais. Il n’utilise pas le jugement, ni le mental, mais juste la lecture et la connexion émotionnelle qu’il y a entre deux êtres humains.

2- L’observation : avant de passer à l’action, prenez un temps pour prendre du recul sur la situation et sur vous-même. Tout en décryptant votre environnement et l’instant présent, vous pourrez définir réellement ce que vous voulez faire, comment vous allez le faire et ce que vous allez dire.

3- Connaissance de soi & confiance en soi : avant de communiquer, faites le bilan de vos forces et de vos qualités et utilisez-les pour passer à l’action. Cela vous aidera à vous sentir fort et solide. Plus vous aurez confiance en vous-même, plus les autres pourront en faire autant avec vous-même, et plus vous pourrez faire confiance aux autres.

4- Lâcher-prise : faites disparaître les façades psychologiques extérieures superficielles, qui vous demandent beaucoup trop d’énergie pour les maintenir en place. Comme le premier contact entre les êtres humains est basé sur les émotions, en réalité, ces façades ne servent à rien ! Alors soyez simplement vous-même, lâchez-vous et tout ira mieux !

5- Etre curieux : plutôt que de subir et de vous retrouver régulièrement dans des situations instables pour vous, prenez les devants en provoquant les situations que vous souhaitez obtenir. Amusez-vous à être un acteur proactif et curieux plutôt qu’une victime maladroite.

6- Le sens réel de la communication : la signification réelle d’un mot est, non pas donnée par le dictionnaire, mais par la réaction de votre interlocuteur. Si vous n’obtenez pas le résultat souhaité, il suffit, tout simplement, de réexpliquer en reformulant vos propos.

7- Déformation : comme chacun perçoit et comprend la communication avec sa propre vision du monde, il y aura automatiquement des distorsions de sens et de compréhension, et c’est normal. Il sera donc nécessaire d’apprendre à mieux connaître votre interlocuteur pour pouvoir vous mettre à sa place et être sûr de faire passer votre message de votre esprit au sien.

8- Mots simples : pour que votre message soit perçu correctement, soyez le plus simple possible dans vos explications. Utilisez des mots simples et des phrases courtes et adaptez votre vocabulaire à votre interlocuteur (âge, culture, histoire personnelle, …).

9- Vérifier la compréhension : afin d’être sûr d’avoir été bien compris, à la fin de vos échanges, il peut être nécessaire de poser des questions à votre interlocuteur. Vous pourrez ainsi vérifier ce que son esprit a enregistré. Si besoin, vous pourrez faire des compléments d’explication.

10- Action : essayez, réessayez et réessayez encore. Ce n’est qu’à travers les échanges concrets que vous allez pouvoir mieux comprendre votre interlocuteur. Il n’y a pas d’erreurs ni d’échecs, mais que des apprentissages et une progression positive.